LES RéSEAUX SOCIAUX INFLUENCERAIENT L'OPINION NéGATIVE DES Z SUR LES HOMMES ET LES FEMMES

Les réseaux sociaux influenceraient l'opinion négative des Z sur les hommes et les femmes

Les réseaux sociaux peuvent influencer notre perception. Et d'après une étude, les jeunes de la génération Z ont davantage des opinions négatives sur les hommes et les femmes que le reste de la population. En cause : des contenus de plus en plus stéréotypés et une avalanche de contenus négatifs en ligne.

36% des Z ont néanmoins un regard positif sur les femmes et 25% sur les hommes, selon l'étude de Morning Consult.

(Copyright: AntonioGuillem / Getty Images)

Les Z seraient-ils plus négatifs que la moyenne ? Et serait-ce dû aux réseaux sociaux et au temps qu'ils passent dessus. D'après une étude deMorning Consult*, une proportion importante d'adultes de la génération Z a déclaré que l'utilisation des réseaux sociaux leur avait donné un regard négatif sur les hommes (30%) et les femmes (22%). Des résultats nettement plus élevés que pour l'ensemble des adultes aux États-Unis et pour tous les autres groupes démographiques majeurs, a souligné l'étude, avec en moyenne 15% d'opinions négatives pour les hommes et 12% pour les femmes.

Les plus jeunes générations, plus présentes sur les réseaux sociaux, seraient donc plus enclines à rencontrer des contenus négatifs. Ils sont d'ailleurs plus susceptibles que le grand public de ressentir des émotions négatives après avoir passé plus d'une heure sur les réseaux sociaux, et les plateformes qui encouragent généralement cette durée d'utilisation, telles que YouTube et TikTok qui sont parmi les applications les plus populaires auprès de la génération Z, rappelle Morning Consult.

La fautes des utilisateurs ?

Les contenus en ligne sont également pointés du doigt. Entre le"Sleepy Girl Mocktail", la"mob wife", la"clean girl", le"Pottery Boy"ou le"Pick me boy", certaines tendances ont surfé sur des stéréotypes liés au genre. Encore récemment, des influenceuses ont dénoncé un harcèlement en ligne des abonnés du créateur "abrègefrère" sans oublier dela tendance des podcasts d'hommes aux propos misogynes.

Il faut dire que la génération Z est la population la plus susceptible de pratiquer le "doomscrolling", le fait de faire défiler de manière compulsive des informations négatives sur son smartphone et sur les réseaux sociaux. Près d'un tiers des adultes américains qui utilisent les réseaux sociaux (31%) ont déclaré pratiquer "beaucoup" ou "parfois" le doomscrolling. Chez les adultes de la génération Z, cette proportion atteint les 53%, contre 46% chez les Millennials 46%, a expliqué Morning Consult.

Pour 62% des Z, la consommation excessive de ce genre de contenus négatifs n'est la faute que des utilisateurs eux-mêmes. Une bonne nouvelle pour les plateformes qui, malgré l'opinion des sondés, devront se soumettre et le font déjà pour modérer les contenus allant à l'encontre des règles communautaires.

"Il s'agit d'un gain important en termes de relations publiques pour les plateformes, car la plupart des contenus susceptibles d'être qualifiés d''antisexistes' ne violent pas totalement les politiques standard en matière de désinformation, d'abus ou d'incitation à la violence - et sont donc compliqués à modérer",a souligné l'étude.

*Sondage réalisé du 17 au 19 février 2024 auprès d'un échantillon représentatif de 2 200 adultes américains avec une marge d'erreur non pondérée de +/-2 points de pourcentage.

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